+1, c'est souvent ce qui est demandé à un remplaçant. Par contre j'ai pas compris l'histoire de l'associé, je croyais que tu étais la seule pharmacien dans ton officine ?

Je ne parle pas des contrôles d'ordonnances : bien sûr que le pharmacien en sera responsable.
Je te parle de toutes les autres choses à côté : dépannages ou non à certains clients, faire la caisse, déposer l'argent à la banque...... pour tout cela oui je préfèrerais que mon infirmier le fasse et non pas un parfait inconnu.

tu t es adressée à tes sociètés interim?

Je suis le seul associé exploitant (mon associé a sa propre pharmacie) : je suis seule tous les jours, mais j'ai les renforts pas loin si j'ai besoin.

J'ai pas encore vu avec l'intérim, mais j'envisage fortement de le faire si je ne suis pas satisfaite de mes recherches par moi-même, ce qui est le cas pour l'instant...

Ok Bultus, je m'en doutais en relisant mais j'avais pas compris à la première lecture.

Padaone, là je comprends mieux d'accord. Quoique justement pour les dépannages, je trouve que c'est plus délicat car il y a les habitudes de l'officine certes, mais au final c'est quand même le remplaçant qui est entièrement responsable d'un dépannage qui tourne mal, où à l'inverse d'un non-dépannage qui était nécessaire car situation d'urgence.

Pour le dépannage Padaone tu as quand meme l'historique client qui est bien suffisant....voire le personnel
Quandt à la banque c'est pas bien compliqué!!!
Les sociétés intérim....ça coute bonbon!!! ;-) ;-) ;-) ;-)
C'est quand meme bizarre que vous ne trouviez pas ...avec alliance healthcare petites annonces plus Océpé ....

Si j'en avais le droit je viendrais moi (j'ai ma mamie dans l'Oise ^^) ça me compléterait bien ma fin de mois :-D

Oui sur OCP et alliance j'ai eu des réponses, mais y'en avait que 2 qui me paraissaient bien et ils ont trouvé plus près de chez eux, ensuite un qui m'a été déconseillé par l'ancien employeur (avait fait bcp d'erreurs apparemment), celui dont je vous ai parlé qui ne m'inspire pas confiance et un qui venait de loin aussi qui m'a dit "boh, je vais pas me déplacer juste pour un entretien, on est d'accord que c'est pas la peine..." :#

Avec plaisir Pada lol

a chaque fois qu'on a eu a faire a un remplaçant le titulaire nous faisait confiance à nous les préparatrices, que ce soit pour ouvrir et fermer la boutique, mettre au coffre les billets et aiguiller le remplaçant. les dépannages urgent et cie pareil, pour les tarifs de stup bien sûr c'est le pharmacien qui tarifie mais au final avec l'expérience des clients et des habitudes on sert un peu de référence dans ces cas là. Et pour une ou 2 semaines même qd le remplaçant n'était pas très dégourdi (ça nous est arrivé) le patron était serein. il n'avait même pas besoin de nous téléphoner. Après peut être qu'on a développé une grande polyvalence, mais au moins on forme une équipe qui assure, on le voit comme ça ... il y a bcp de similitudes au quotidien entre les tâches de pharmacien assistant/remplaçant et préparateurs, ce n'est pas comparable avec un docteur qui pose un diagnostique et un infirimier ( quoiqu'un très bon infirmier ...lol)

C'est là où je ne suis pas du tout d'accord. C'est vrai que c'est ce qu'on observe en pratique dans certaines pharmacies françaises mais quand c'est le cas, ça prouve une mauvaise organisation et un service médiocre rendu aux patients.

Je précise que ce n'est pas du tout une critique envers les préparateurs, mais c'est tout simplement un métier différent de pharmacien. Le préparateur n'est pas formé à valider des ordonnances, à analyser en profondeur le bien-fondé d'une prescription, à évaluer le bien-fondé d'une délivrance d'urgence sur des critères purement médicaux, à gérer une situation qui sort de l'ordinaire, gérer les entretiens pharmaceutiques, à répondre à des questions compliquées sur le plan pharmacologique, galénique, etc...

Le préparateur est formé pour assister le pharmacien : accueillir les patients, les conseiller, détecter une erreur grossière de prescription, s'occuper du back-office, de la para...

Mais la validation est au pharmacien ce que le diagnostic est au médecin : une compétence exclusive. D'ailleurs dans une majorité de pays étrangers, le Dr en pharmacie doit signer chaque ordonnance délivrée.

J'invite d'ailleurs les préparateurs qui ne sont pas convaincus à essayer de répondre correctement aux examens de cas cliniques d'ordonnances de 6ème année de pharma où ceux destinés aux pharmaciens hors UE qui veulent exercer en France. J'ai trouvé celui de 2013 sur le site du ministère de la santé : brève description de la situation du patient + ordonnance de 13 lignes. Le cas est vraiment complexe, beaucoup de choses à remettre en question, c'est impossible de répondre au problème avec les deux années de formation en alternance du préparateur.

Sinon pour tout ce qui est argent, ouverture-fermeture, administratif, je suis d'accord. Moi je parle des tâches pharmaceutiques.

il faut toujours appeler les précédents employeurs..on en découvre des belles parfois :-(

Ce qui est bien avec toi pharma-espoir c'est que tu connais bien le cursus des préparateurs.

C'est vrai que tu as une grande expérience.

Ceci dit ce que tu dis n'est pas complètement faux. Ce qui est faux c'est de généraliser.

Notre problème, c'est qu'il y a d'énormes différences de l'un à l'autre et que ce n'est pas justifiable par notre diplôme.

Quand un prof affirme une c......., personne n'ose lui dire qu'il déconne. Si un élève affirme une vérité, il devra tout prouver.

J'ai déjà lu le programme de formation et certains cours des apprentis, donc même si je suis loin d'être un expert, j'ai une bonne vision de ce qu'on enseigne aux préparateurs.

On peut généraliser sur le fait qu'un préparateur n'est pas formé à la validation pharmaceutique. Maintenant oui, c'est vrai qu'avec l'expérience, certains préparateurs acquièrent cette compétence (de la même manière que le manip radio peut acquérir la compétence d'un radiologue, où l'IADE peut acquérir la compétence d'un MAR au contact de celui-ci). Si c'est le cas, réussir des études de pharmacie devrait donc être une formalité (ce que font certains préparateurs, j'en avais dans ma promo).

« Mais la validation est au pharmacien ce que le diagnostic est au médecin : une compétence exclusive. »

Malheureusement, les pharmaciens ont sous-traité cette activité à des logiciels plus ou moins bridés. Pas besoin d’avoir fait des études pour enter une liste de courses dans un pc et voir s’il y a des interactions.
La prise de décisions, l’évaluation du bienfondé d’un traitement, les conseils autres que ceux qui servent à placer systématiquement un produit, ça ne peut pas se confier à une machine, mais malheureusement, dans beaucoup de boutiques, ça passe à la trappe où alors c’est mal fait (pas de fiche de poste avec une attribution claire des rôles, conseils de grand-mères, erreurs qui passent comme une lettre à la poste et qui n’engendrent aucune réflexion de la part de l’équipe).

Il ne fait pas généraliser. Les médecins ont aussi un logiciel d'aide au diagnostic et à la prescription. Mais les logiciels ne font pas tout.