Voilà, j'ai été en arrêt maladie du 15 au 28 mai inclus. Le 29 mai étant férié, j'ai repris que le 30 mai.
Qu'en est-il de cette journée? Mon patron m'a comptabilisée absente ce jour là, or d'après ce que je lis et ce que m'a dit une amie qui bosse en DRH, cette journée doit m'être payée. Avant d'aller voir mon boss, j'aimerai en être certaine.

Merci

Personne ne sait?

J'ai trouvé ça et c'est aussi ce que me dit mon amie mais je veux être certaine avant d'aller voir mon boss. Parce que pour les congés payés, on décompte du premier jour d'absence jusqu'à la veille du retour, même si la veille est un jour de repos habituel.

La situation des jours fériés ordinaires
Jusqu'à présent, le Code du travail prévoyait que le chômage des jours fériés ordinaires ne doit en principe entraîner aucune perte de salaire pour les salariés dès lors qu'ils ont :
- au moins 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise ou l'établissement ;
- accompli au moins 200 heures de travail au cours des 2 mois précédant le jour férié considéré (ce nombre étant réduit en cas de travail à temps partiel proportionnellement par rapport à un horaire hebdomadaire de 35 heures) ;
- été présents le dernier jour de travail précédant le jour férié et le premier jour de travail qui lui fait suite, sauf autorisation d'absence préalablement accordée.
Précision : les magistrats considèrent toutefois généralement que le maintien de la rémunération est due si l'absence du salarié le dernier jour de travail précédant le jour férié ou le 1er jour de travail qui suit un jour férié est justifiée (par exemple par un arrêt-maladie), sauf si le jour férié se situe au sein d'une période d'absence de plusieurs jours et qu'il n'aurait de toute façon pas été travaillé.
Depuis le 24 mars 2012, il suffit que les salariés aient acquis au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise ou l’établissement pour que leur salaire soit maintenu.
L'employeur devant les rémunérer comme un jour normal.

Pour moi tu remplis les conditions de rémunération du jour férié, tu n'as pas pu travaillé parce que l'officine était fermée, tes indemnités s'arrêtent au 28.

Demande gentiment s'il n'y a pas eu une erreur.

Merci manageur pour ta réponse.

faut pas non plus dormir avec la convention collective et le code du travail !alors ,c'est cela demande gentiment à ton employeur ..il va reconnaître s’être trompé (intentionnellement ou pas d'ailleurs ! ) mais ,il va certainement penser que travailler avec quelqu'un qui pinaille sur les jours d’arrêt...ça craint !

Non mais ça ne serait que moi, je m'en ficherai, mais c'est que lui pinaille déjà quand j'ai pu avoir (à deux occasions), une à deux minutes de retard le matin ou l'aprem parce que je me tapais à suivre un tracteur alors que je reste très très souvent jusqu'à parfois 30 minutes le soir en plus.Il le sait, que je ne pars pas en laissant du monde et que j'attends toujours que le dernier client soit parti, même si ce n'est pas moi qui le sers.
J'ai repris le 30 alors que et mon médecin, et le médecin du travail (que j'ai demandé à voir) me disaient de prolonger mon arrêt pour encore au moins deux semaines, parce qu'il m'avait clairement fait comprendre que déjà mon arrêt l'emmerdait grave (je me suis faite opérée), et qu'il manquait une personne ce vendredi et ce samedi matin là (lui il était pas là, et franchement ça aurait pu le faire même si je n'avais pas été présente car on a pas eu grand monde). Voilà, alors encore une fois, j'ai été trop gentille, et comme on dit, trop bonne, trop....
Alors moi je dis que travailler avec un titulaire qui se permet d'envoyer chier son employée, de lui dire qu'il en a rien à foutre de son état de santé, que je l'emmerde, et qu'il insiste sur le fait qu'il souhaitait que je le sache et que je dois le comprendre comme je veux, là oui je trouve que ça craint.

Message édité par : ethelreda / 04-06-2014 22:40