Oui, à sa décharge, il a une ordo psy, mais bon, ça ne justifie pas non plus de tels propos et rester poli. Et puis, (à l'époque ma pharma était juste à coté de la sécu), il est revenu plus tard dans l'aprem "emmerder" une autre de mes collègues parce qu'à la sécu, on lui aurait dit que je n'avais pas à lui demander tous ces renseignements et que du coup, il voulait qu'on le rembourse et qu'on lui facture le tout sans qu'il ai à devancer les frais....
Ma collègue a failli s'arracher les cheveux....

Tiens, ça me fait penser à un autre patient schizo, qui un jour alors qu'il me tend l'ordo, sort "je sais pas pourquoi, mais il y a des moments, j'ai envie de tuer des gens".... Et là, on est que deux (femmes), on se regarde, et je demande "et vous en avez parlé à votre psy?" "oui oui"....

J'adore les schizos.... c'est vrai ils sont toujours très gentils.
Mais là il a dit ça vraiment sérieusement ? 'tain c'est chaud :-D

Il a sorti ça tout naturellement comme s'il te disait qu'en ce moment il a des vertiges ou n'importe quoi d'autre alors qu'il est plutôt du genre taciturne. Déjà, il a un regard qui peut parfois foutre la trouille, mais là, ma collègue et moi on n'en menait quand même pas large.
A priori ce n'était pas la première fois qu'il ressentait ces "envies". Bon, on ne lui a pas proposé d'en parler autour d'un café et des petits gâteaux, mais on ne savait pas trop quoi faire non plus.
D'ailleurs, je ne sais pas, dans votre formation de pharmacien vous avez des cours sur ce genre de situations?
Changement de sujet mais c'est que l'autre jour on parlait de ce genre de chose avec une copine assistante sociale qui venait de voir un doc sur les pédophiles. Ce doc était tourné en montrant les pédophiles comme des "victimes", atteints de troubles mentaux suite à divers événements. Un des témoins expliquait qu'une fois, dans un bus, il avait eu envie de kidnapper un enfant "pour se le faire dans une coin". Il est sorti du bus, a voulu voir son psy qui n'a pas voulu le recevoir au motif "vous n'avez pas de rdv", s'est ensuite rendu au poste de gendarmerie pour leur expliquer les choses. Et là, les gendarmes lui ont dit "on ne peut rien faire pour vous tant que vous n'êtes pas passé à l'acte...." Je ne sais ce qui s'est passé ensuite, mais cette personne avait besoin d'aide et il n'en a pas trouvée.

Enfin, pour revenir à mon patient schizo, on a rien vu dans les journaux les jours suivants! :-D

On n'a pas eu de formation à la fac, en revanche j'ai passé mon année de stage (5e année) en hôpital psy à Ste Anne, c'était un régal !!! Surtout la cafét de l'hôpital, ça te soigne à vie la peur des schizos....
J'aurais peut-être appelé son psy pour lui signaler, il avait peut-être besoin d'un ajustement de poso je ne sais pas.....

J'aime bien la formule, et je sens que je saurai la ressortir un jour judicieux :)

C'est le problème d'être au four et au moulin

Définis des objectifs clairs et atteignables... à expliquer à ton équipe

Le reste suivra ...

Bon courage