Bonjour, je vais être licenciée avec ma collègue préparatrice car notre pharmacie va fermer pour cause d'expropriation.
Mon titulaire va partir racheter une pharmacie ailleurs.
Et nous allons rester sur le carreau.
Mais comment va se comporter notre titulaire avec nous, va t il nous licencier dans les formes?
QQun sait il si le licenciement sera un licenciement économique ou pas? :# :# :#

Si l'entreprise disparait, oui c'est une cause économique mais j'imagine qu'il y a une contre-partie à l'expropriation. En général on est relogé. Je n'imagine pas que votre employeur abandonne sa licence.

Pourtant, Jasminell semble être claire : "notre pharmacie va fermer pour cause d'expropriation".

Si cette affirmation est exacte, il s'agit de licenciements économiques.

Je je suis pas étonné : dans les centre villes, les pharmacies deviennent des proies faciles au regard d'autres secteurs d'activité ...

En réalité, la situation est plus que compliquée.

Le titulaire devait se réinstaller tout près mais un autre pharmacien lui est passé devant.
De ce fait, mon titulaire va être indemnisé lourdement pour partir.

Il dit à certains clients qu'il compte se réinstaller ailleurs à 30-40 kms.
Mais ne nous dit mots à ce sujet.

Un client est passé nous avertir que le titulaire lui avait confié vouloir nous licencier.

Depuis qu'il sait qu'il va fermer, le titulaire est désagréable avec nous, est constamment sur notre dos et le pire, nous dénigre devant la clientèle.

Pour éviter de trop dégrader l'ambiance, j'ai décidé de ne plus parler avec lui ou le minimum mais dans ce cas, cela l'énerve il me redemande les mêmes choses plusieurs fois.
Quand je parle à un client, il veut savoir ce que je dis
quand un client m’appelle, il veut savoir pourquoi.

Quand un client lui parle de quelque chose qui a été traité par ma collègue ou moi, il affirme ne pas être au courant et que dans sa propre pharmacie, personne ne lui dit rien.

A priori, il part du principe que lorsqu'une erreur est commise, c'est ma collègue ou moi et que lorsqu'il ne se souvient pas de quelque chose c'est qu'on a dissimulé l'info.

Il n'hésite pas à nous discréditer devant sa clientèle.

Ce qui a le don de m'agacer car je n'ai qu'une envie, c 'est de me défendre mais IMAGINEZ LA SCENE DEVANT LA CLIENTELE?


Je ne sais plus comment faire pour supporter tout cela.

:-? :-? :-?

C'est en train de partir en eau de boudin ton affaire ...

Le plus urgent serait dans doute un bon dialogue avec la titulaire. Lui dre clairement ce que les clients vous disent.

Le manque de communication est souvent source de nombreux problèmes dont il est parfois plus faciles a résoudre que ce que l'on croit.

En tous cas, sans informations supplémentaires, impossible de vous en dire d'avantage ...

Des managers comme ça, ça fait rêver.... :#
Bon courage à vous.

Padaone, il est facile de juger sur un forum ... Mais il peut être difficile de vivre une expropriation.

En peu d'empathie et de compréhension ne fait jamais de mal.

Y a pas un médiateur qui existe?

poussin l'empathie et la compréhension ça doit marcher dans les 2 sens...à moins dêtre un fervent disciple de Jesus..plus personne ne tend l'autre joue de nos jours...

"Le titulaire devait se réinstaller tout près mais un autre pharmacien lui est passé devant.
De ce fait, mon titulaire va être indemnisé lourdement pour partir. "

Franchement ça ne tient pas. Il n'y a quaiqment plus de nouvelles licences attribuées. Donc si l'officine existe et qu'une autre s'installe c'est qu'il y a la population pour deux.

Place ou pas place, cela n'a rien a voir avec l'expropriation. L'expropriation peut entraîner de fait l'extinction de l'entreprise et, malheureusement, la destruction des emplois qui va avec (licenciement economoque). Le propriétaire n'a pas l'obligation de rebondir.

S'il se re-installe ailleurs, la question est de savoir s'il s'agit de la même société ou d'un nouvelle.

Si c'est la même société (transfert de licence, création avec les mêmes capitaux, ...), il a obligation de proposer un changement de lieu de travail : ce qui est une modification majeure du contrat de travail que l'employé n'est pas obligé d'accepter.

S'il s'agit d'une autre société, il n'y a aucune obligation de proposer quoique ce soit aux salariés de la société qui ferme pour cause d'expropriation.

Le principal problème, pour l'heure, c'est la communication déplorable du titulaire. Est-il nul de ce point de vue ? Ou est-il en souffrance ? Personne ne peut répondre a sa place en l'état actuel des connaissances de ce dossier.

Poussin, expropriation ou pas, ça n'excuse pas son attitude à l'égard de ses employés (chuchotages avec les clients, mauvaise humeur, harcèlement dès qu'ils s'adressent à un client ...etc).
Après tout eux aussi risquent d'être "expropriés". Et quand bien même les employés ne risqueraient rien, ça n'est pas humain de les pourrir littéralement du jour au lendemain sans un brin d'explication sur ce qui se passe.
Et je ne me vide pas par ce forum, franchement si je l'avais en face je lui dirais "mais sérieux comment tu parles aux gens ??!"

+1

Désolé, je ne lapide pas sans savoir ... Chacun fait ce qu'il peut avec sa vie, qui parfois n'est pas facile.

De plus, juger sans connaître la défense n'est pas dans mes habitudes. J'ai appris a être prudent sur les version unilatérales. Vous apprendrez aussi sûrement ... ;-)

Non mais Poussin, la licence est liée à une zone géographique pour une population donnée, il n'y a aucune raison qu'on autorise une nouvelle officine sur cette zone tant que la licence est active.

Donc s'il doit y avoir un transfert pour cause d'expropriation c'est forcément le pharmacien exproprié qui est prioritaire. S'il y a un autre transfert c'est que la population le permet. Je ne comprends pas là.

J'ai relu le post de Jasminell attentivement . Tu extrapoles trop Manager. Nous ne pouvons avoir aucune certitude sur ce que sait cette Préparatrice.

La notion de "tout près" (selon Jasminell), ne veut peut être pas dire 100 mètres, comme tu le comprends toi ... De plus, il peut très bien y avoir plusieurs licences pour une seule et même zone de chalandise : il suffit que la population le permette ou l'eu permise. Regarde dans certaines villes les pharmacies sont au touche-a-touche.

D'autres part, comme je le disais plus haut, ce pharmacien n'a aucune obligation de se ré-installer : l'indemnité qu'il a négocié, il en fait ce qu'il veut. Peut-être préfère-t-il acheter un éléphant ...

Quant à se ré-installer à 40 km, Jasminell ne semble avoir aucune certitude. Mais si c'est bien la réalité, s'agit d'un transfert ? (Possible mais difficile avec les lois de contingentement actuelles), d'un rachat ? (Plus vraisemblable).

Manager, tu ne peux pas comprendre car Jasminell n'a pas compris elle-même. Et si elle ne suis pas mon conseil d'un bon dialogue avec son titulaire, et si celui-ci ne souhaite pas lui dire la vérité (peut-être pour des bonnes raisons qu'il ne peut pas dévoiler), alors elle ne pourra pas mieux comprendre.

Après, on peut toujours faire les hypothèses qu'on veut. Voici la mienne :
- petit pharmacie de grande ville,
- titulaire vieillissant peu motivé ou démotivé,
- quartier très passant avec très forte valeur ajoutée des murs,
- expro contre une grosse indemnité,
- possibilité de transfert dans une zone en développement à 800 mètres mais une autre officine a pris l'ascension sur être possibilité (antériorité ou désintérêt du titulaire dont on parle)

Mais je ne suis qu'un poussin, pas Madame Soleil.

Un peu d'espoir dans ce monde guidé par le subjectif ! Merci pour tes posts poussin_averne, ça me change de certains sur ce forum :-)

C'est un titulaire quoi... :=!

Je suis sensible aux remerciements de personnes de talent comme toi, Homeo "

(L'inverse est vrai aussi ... Comprenne qui pourra :-D)

C'est vrai qu'on en sait pas assez et peut-être effectivement que la licence est vendue d'un coté(au nouvel installé) et l'immobillier d'un autre(expropriation). Ce serait intéressant de savoir ce que deviennent les contrats de travail dans ce cas là.

Mais reconnait que mon questionnement est légitime.