Bonjour à tous.
J'avais quelques questions en tête concernant tout et rien que je pose là:
1. Les déremboursements explosent le coût des médicaments: c'est un fait. Dernier exemple en date, avec l'Alodont, qui coûtait 2,35€ et maintenant près de 6€ en commande chez le grossiste.
Pourquoi la sécurité sociale ne maintient pas la vignette orange?
=> Au moins, pour 0,35€ (qu'elle retiendra pour la franchise), toutes les pharmacies vendaient le produit au même prix. Là, on a l'impression que ces produits sont de la parapharmacie, avec une différence pouvant aller du simple au triple: tout est fait pour que le médicament soit assimilé à un produit "classique".
J'ai cité cet exemple parce que la semaine dernière, un client sorti du dentiste est ressorti avec une facture de 18€ alors qu'on pouvait lui soigner pour le tiers. D'ailleurs je pense que j'aurai du lui proposer de remplacer par d'autres produits beaucoup moins chers. :-(
2. Comment vous définissez les prix des génériques non remboursés? Chez nous, on a le coefficient classique de la TVA à 5,5% mais souvent le générique devient plus cher que le princeps.
Ex: Veinamitol (Fournisseur) VS Troxérutine (Grossiste) ou Biafine VS Trolamine.
Normalement, avec la loi Chatel, tous les génériques sont soumis à la même marge arrière non?
3. Comment faites-vous lorsque vous avez une prescription hors AMM claire et nette mais que le médecin n'a pas mis "NR"?
Ex: Une femme avec un alpha-bloquant pour un calcul (protocole dans un hôpital), du Chibro-Proscar pour la chute des cheveux?
Bonnes fêtes à tous!
Message édité par : ami89 / 25-12-2011 13:11