Bonjour & bon dimanche (sous vos :=! :=! :=! :=! )

>> vos réactions à la lettre de mission de Xavier Bertrand
http://www.pharma29.fr/Documents_pecs/IGAS.pdf

>> Vos réactions au questionnaire
http://www.pharma29.fr/Documents_pecs/questionnaire.pdf


>> Une question après ces lectures
Pensez vous que cette mission donnée à la DGS permettra la mise en oeuvre de la loi HPST dans la PLFSS 2012 :paf ?
1 - Vous êtes tout à fait d'accord
2 - Vous êtes plutot d'accord
3 - Vous êtes plutôt pas d'accord
4 - Vous n'êtes pas du tout d'accord

Merci !
Au revoir !


Source = pharmaciensencolere.net


PS > Je n'ai pas trouvé la modalité pour mettre ma question en sondage. Peut être cela n'est il pas possible

bon ben personne ne semble être interessé par ce sujet :-(

Un autre débat alors, comme par exemple les relations Sarkozy Kadahafi ?

Sinon un peu de lecture :
http://lecardiologue.com/IMG/pdf/GdDossier332.pdf
On y lis les dire d'un Pr en cardiologie Le Pr Ludovic D..
Celui "s’en tient à une extrême prudence lors
de la prescription du génrique Plavix® pour ces patients à haut risque thrombotique"

Il aurait peu être du être d'une extrême prudence sur son argumentation scientifique justifiant son choix.
"On n’a pas de toxicité médullaire avec le Plavix®, mais si on change le sel, on ignore
si cela n’entraînera pas un changement"
" De même, un changement de sel ne peut-il modifier les interactions avec d’autres produits comme les statines"

Bon amusez vous
Ciao

Message édité par : lordalphablondy / 21-02-2011 11:11

mais si lord, c'est même trés intéressant comme lien, ça donne une petite idée des pistes de travail de l'igas chargée par notre ministre, d'analyser et d'évaluer le système officinal et ses dérives actuelles....pour moi le plus important sont les questions posées (réponses avant le 30/04/11) en rapport avec le financement des officines, revenus des titulaires, taux d'endettement, durée du crédit,prix des officines, ouverture du capital...etc..et pas celles sur la loi HPST...infiniment moins importantes et surtout qui viendront après une restructuration su réseau....indispensable...

esperons simplement que le changement soit réel aprés cet énième rapport et pas qu'un coup d'épée dans l'eau....

Sauf que la question du monsieur porte sur la loi HPST.

Comme toujours si tu veux, il y a tout un tas de bonnes idées sur le papier que l'on voudrait bien nous voir appliquer, voire tout simplement officialiser, mais à partir du moment où il est question de contreparties, il n'y a plus personne.

Donc des tâches supplémentaires à nous confier, oui, mais pour nous payer, "euh attendez on réfléchit"... c'est très typique et hautement prévisible ce qui se passe aujourd'hui (ça ne doit pas concerner que le monde de la pharmacie, cela dit).

Donc l'attente n'est pas une surprise, non. Et puis en plus s'il y en a pour faire ça gratos entre-temps...

Message édité par : Whoops / 21-02-2011 12:21

Je suis d'accord avec toi, les questions posées sont assez pertinentes et chacunes pourraient faire l'objet d'une discussion sur le forum.

exemple 1 = Les questions de la section analyse pharmaceutique (mon dada!! alias pharmacie clinique)

Exemple 2 = "Comment justifier d'une intervention des pouvoirs publics si les difficultés rencontrées ont pour origine une intensification de la concurrence entre officines ? "
avec entre parenthèse "peut on socialiser les pertes et indivudualiser les gains"!!!!

Je trouve cet dernier questionnement à la fois trés provocateur mais très pertinent :#

Juste en aparté pour répondre à ton deuxième post, j'ai aussi trouvé ça sur un blog appelé Pharmacritique à propos du Pr qui fait part de ses doutes sur les sels de clopidogrel et qui n'en voudra sans doute pas que l'on applique aussi bien que lui le principe de précaution, y compris sur les avis donnés par chacun (c'est moi qui ai utilisé la même technique de codage du nom que lordalphablondy, afin que l'on se rende bien compte que l'on parle de la même personne ;-), mais l'identité du professeur est indiquée dans le blog) :

"Que penser également de cet autre membre du même groupe de travail de l’AFSSAPS, Ludovic D., qui déclare en 2007 un contrat avec Sanofi sur le Lovenox® courant jusqu’au 31/12/2008, mais adresse à l’AFSSAPS en avril 2008 - en pleine crise des héparines -, une laconique déclaration « aucun lien d’intérêts », et qui n’a plus rien déclaré depuis ? Là encore, l’omission est coupable : lors de publications dans des revues internationales, le Dr D. accepte de déclarer être un investigateur, consultant et conférencier pour Sanofi-Aventis (études Albion, Stackenox, etc), parmi de nombreux autres liens d’intérêts.

Voici ce que déclare Ludovic D. dans cet article de The Heart:

« D. reports receiving grant support from Sanofi-Aventis, Eli Lilly, and GlaxoSmithKline and consulting and lecture fees from Sanofi-Aventis, Bristol-Myers Squibb, AstraZeneca, the Medicines Company, GlaxoSmithKline, Servier, Cordis, and Boehringer Ingelheim. »"

Message édité par : Whoops / 21-02-2011 12:23

Quelle appréciation portez-vous sur l'évolution du prix de cession des officines ?

Quelles sont les principaux facteurs qui ont conduit à la situation actuelle ?

Quelle appréciation portez-vous sur la situation économique des officines ?

Certaines pharmacies sont en concurrence (notamment dans les zones urbaines), pensez-vous que
cette concurrence s'exerce dans un espace fermé (les pharmacies gagnent aux dépens des autres) ou
que le dynamisme commercial de certaines élargit le marché de l'ensemble ?


Les "faillites" d'officine constituent-elles un phénomène qui appelle une action des pouvoirs où une
réalité normale dans un secteur d'entreprises indépendantes où, par construction, chaque titulaire est
responsable de ses choix ?

Il est souvent fait l'hypothèse que le développement des nouveaux services va contribuer à
améliorer plus ou moins significativement la situation économique des officines.Quel est à cet égard la situation des officines ? Existe-t-il de manière significative du "temps
disponible" ou des moyens pour dégager du "temps disponible" dans les officines ?
S'il existe du "temps libre", du "sous emploi", pourquoi rechercher une solution dans l'extension
des services plutôt que dans la réduction des charges ?

Faut-il modifier les règles concernant la propriété du capital et si oui dans quel sens ?

Il semble que certaines officines développent des stratégies de discount sur le non remboursable
pour capter de la clientèle soit une stratégie prédatrice pour les officines avoisinantes.
- Quel est votre sentiment par rapport à ces stratégies ?
- Est-ce un moyen de restructurer le réseau ?
- Cela peut-il expliquer les difficultés de certaines pharmacies ?
Comment justifier une intervention des pouvoirs publics si les difficultés de certaines pharmacies
ont pour origine une intensification de la concurrence entre officines (peut-on socialiser les pertes
et individualiser les gains) ?

formation des préparateurs est-elle suffisante pour réaliser le contrôle des prescriptions ? A
votre connaissance, existe-t-il dans les pharmacies des procédures documentées pour préciser les
circonstances dans lesquelles le préparateur doit solliciter le pharmacien ? Pensez-vous que, même
en l'absence de telles procédures, la qualité du travail en équipe préparateurs/pharmaciens au sein
de l'officine permet un contrôle pertinent des prescriptions ?

qq unes des trés intéressantes questions auxquelles devra répondre l'igas......

Mercredi 23 mars 2011 - 17:30
Officine: les décrets d'application d'HPST sont signés, indique Xavier Bertrand
PARIS, 23 mars 2011 (APM) - Les décrets d'application de la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) concernant les pharmaciens d'officine sont signés, a indiqué mercredi à l'Assemblée nationale le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, Xavier Bertrand.

Répondant à une question du député Guy Malherbe (UMP, Essonne), et avant de se rendre samedi au salon Pharmagora, Xavier Bertrand a précisé que ces décrets allaient "être publiés dans les jours qui viennent".

La loi HPST prévoit notamment un décret sur "les conseils et prestations" des pharmaciens d'officine "destinés à favoriser l'amélioration ou le maintien de l'état de santé des personnes" et sur le pharmacien correspondant, dans le cadre de coopérations entre professionnels de santé pour renouveler et ajuster des traitements chroniques et effectuer des bilans de médications.

Le ministre n'a pas précisé quels décrets seraient effectivement publiés.

Xavier Bertrand a ajouté qu'il ferait "des propositions" aux pharmaciens après la remise du rapport qu'il a demandé à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et qui sera remis "avant l'été".

La mission porte sur la rémunération des nouveaux services qui pourraient être proposés par les pharmaciens et la refonte de la marge commerciale.

"Nous sommes attachés au maillage des officines sur notre territoire et à l'équilibre économique des officines", a déclaré Xavier Bertrand.

"Nous ne pouvons pas attendre davantage. Les changements de comportements et les réformes que nous avons pu entreprendre ont eu des conséquences économiques pour les officines. Il nous faut envisager d'autres modes de rémunération et les pharmaciens sont demandeurs".

"Il faut qu'il y ait une rémunération qui ne soit pas seulement dépendante des médicaments remboursables et de l'évolution de la consommation des médicaments. Il faut voir quelles sont les missions de service public qui peuvent faire l'objet de rémunérations complémentaires".

"Il faut voir les outils qui peuvent garantir la réalité d'un maillage auquel on tient" pour avoir "des pharmacies sur l'ensemble du territoire, en milieu rural comme sur l'ensemble des quartiers".


Source = apm :-o

Message édité par : lordalphablondy / 23-03-2011 19:44

XB à l'air motivé pour dégraisser le Mammouth que représente l'officine...et ya du boulot...de toute façon l'essentiel est de faire évoluer tout ça vers moins de marge commerciale et plus de rémunération forfaitaire..mais vu le mode de financement des officines et leur haut niveau d'endettement ...ça va nécessiter bcp de doigté...vive le changement....de toute façon ça ne peut pas être pire...

Je continue ma petite revue de presse:
Source = quotipharm
Enquête sur l’économie de l’officine
Les pharmaciens répondent à l’IGAS

le lien

Il s'agit des résultats de l'enquête menée par la FSPF sur son site. Ces résultats vont être transmis par la FSPF à l'IGAS

Parmi tous les éléments analysés, un me consterne particulièrement:

"Sur le plan des nouvelles missions, une grande majorité pense qu’il sera difficile pour les titulaires de participer à l’éducation thérapeutique des patients, celle-ci supposant qu’ils s’absentent de leur officine."

Je me suis fait la réflexion suivante
"put1, qu'ils sont c...!!!!! si ils savaient !!",

Notre profession est en train de creuser sa propre tombe à un moment très important, le tout orchestré par le syndicat majoritaire !

Une volonté délibérée de rester épicier et de ne pas saisir les opportunités ? La peur d'être incompétent ? :-| :-| :-| :-| :-|

Message édité par : lordalphablondy / 24-03-2011 10:06

Message édité par : Whoops / 24-03-2011 18:33

t'inquiete lord, quand la marge sera descendue en dessous de 20%, et 40% des princeps déremboursés, comme le demande le rapport debré...ils vont vite s'y mettre aux nlles missions...et avec le sourire...

merci de me remonter le moral !

Mais en terme de communication et d'ambition, je trouve cela déplorable ! Le message transmis est

"on veut des sous, les charges augmentent, la marge baisse, vous êtes méchants avec nous avec les médecins vous êtes gentils bla bla bla"
par contre désolé mais "on a pas le temps de faire plus, l'éducation thérapeutique, faites la faire aux autres"

Si j'étais au ministère, je serai conforté par les résultats d'une telle enquête !

"Le pharmacien, un intermédiaire qui coûte cher" :b

La majorité des officines de ce pays ne comporte qu'un seul titulaire?

Si celui ci doit s'absenter pour ces nouvelles missions que doit il faire ?
1/ embaucher quelqu'un pour le remplacer derrière le comptoir ? en aura t il les moyens financiers avec les baisses de prix et de marge (plus les déremboursements) actuels ?
2/ fermer sa pharmacie (comme un médecin ferme son cabinet quand il se déplace) ?
il faut alors que la contrepartie financiere de la prestation soit au moins à hauteur de la perte de chiffre correspondante...

c'est le serpent qui se mord la queue... et tant que le système de rémunération actuel restera en place, on y arrivera pas.

une chose aussi est évidente, on s'oriente vers des pharmacies avec au moins 2 pharmaciens disponibles, ce qui en dit long sur l'avenir des petites structures...

reste à savoir à quel moment le capital s'ouvrira aux financiers de tout poils (mutuelles, grossiste, etc...) pour mettre en place la pharmacie de demain.

imaginons une petite pharma de 700 000 de CA, sans crédit bien sur, ne peut elle pas embaucher un pharmacien afin de pouvoir l'aider à effectuer ces missions...

c'est encore le serpent qui se mord la queue : bien sur qu'elle le peut, mais qui en voudra à la revente ? qui sera capable de mettre cash 700 000 euros sur la table ?

qui parle de 700 000 pour l'acheter.....prenons l'hypothèse de cessions autour des 20-25% afin de diminuer fortement l'impact négatif du crédit sur la trésorerie.....ce que je voulais te faire dire c'est que ce qui empeche donc ces pharmacies de s'équiper en conséquence, c'est leur crédit.....et donc leur prix de vente......

Tu as déjà vu un commerce se vendre 20 ou 25% de son chiffre d'affaires...Regarde le reste des cessions!!!
Bientôt tu vas nous parler de de 20 à 25% du ca qui sera donné à l'acquéreur!!!!Tu serais un sacré veinard dans ce cas là non?!?

des pharmas se sont vendue en dessous de 25%, aprés des liquidation...et certaines ferment et rendent leur licence car sans acquéreurs, leurs proprio auraient payés pour vendre 20%....c'est une réalité....la loi de l'offre et de la demande....

Oui c'est vrai qu'il n'y a que des pharmaciens brillants et des préparateurs nuls dans les officines. ;-)

J'ai travaillé dans le cadre de ma formation sur l'ETP. Il est vrai que c'est relativement lourd et mérite deux niveaux d'intervention : individuel et collectif. A priori, ce n'est pas très adapté à notre fonctionnement.

Je ferai un petit topo de la problématique pour ceux qui auront participés au quiz.

Quel quizz? :#

J'ai rien dit !!!! Ayé j'ai trouvé ! :-?

Message édité par : lordalphablondy / 24-03-2011 21:34