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ElGringo

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Posté : 07-01-2008 20:42 icone du post

Sarkozy à l'Elysée

Après l'enthousiasme, le doute

LE 6 MAI, les Français portent à l'Elysée le candidat favori des pharmaciens. En effet, selon un sondage réalisé à quelques semaines de l'échéance électorale par l'IFOP pour « le Quotidien du Pharmacien », 76 % des officinaux interrogés affirment qu'ils voteront Nicolas Sarkozy au second tour, contre seulement 24 % pour sa rivale Ségolène Royal.

Au lendemain de leur duel télévisé, les deux candidats acceptent de répondre à nos questions sur la place et l'avenir des pharmacies en France. Nicolas Sarkozy est alors très clair : «Je puis vous confirmer qu'il n'est pas question de remettre en cause ce monopole (de distribution des médicaments, NDLR)», affirme-t-il. Concernant le maillage territorial, «je ne souhaite pas remettre en question le système existant d'autorisation pour l'installation des officines en fonction des bassins de population résidente», déclare-t-il.

Les confrères ont confiance. Mais, à la fin août, patatras : le doute s'installe après les déclarations du président Sarkozy devant la commission Attali dans lesquelles il assimile la profession de pharmacien à une rente de situation «que rien ne justifie aujourd'hui». Bronca dans le monde officinal qui voit là une remise en cause des règles d'installation et du monopole.

Un mois plus tard, c'est l'idée de placer devant le comptoir les médicaments d'automédication qui provoque la colère des officinaux. Ce n'est pas tout. En octobre, le mécontentement vise, cette fois, l'instauration de la franchise de 0,50 euro par boîte de médicament prévue par le PLFSS* pour 2008. En décembre, la grogne gagne les départements d'outre-mer après l'annonce d'une baisse de la marge de distribution des médicaments en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique et à la Réunion. Pointant l'économie fragile de leurs officines, les pharmaciens des DOM sont déterminés à ne pas céder. Pendant plusieurs jours, ils vont même jusqu'à entamer un mouvement de grève...

Et pour 2008 ?
Une chtine question ...
Chercherait-il à ne pas se faire réélire dans 4 ans ?
Chacun aura au moins une bonne raison pour ne pas voter pour Lui !
A moins qu'en définitive on soit obliger de voter pour Lui afin d'éviter son compétiteur(trice) ?
Qui a dit que l'Histoire est un éternel recommencement ?
Rupture vous avez dit rupture comme c'est bizarre ...
Le voilà qui remoue avec la tradition des très grandes interview avec plus de 600 journalistes à l'Elysée !
Cela remonte à De Gaulle ...

Cet article provient de Pharmechange
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