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pharma-espoir
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Posté : 17-02-2013 03:21 
, mais entre nous, je savais que tu reviendrais tôt ou tard... 1608 messages.... pharméchange, c''est pire que du subutex, on ne décroche pas du jour au lendemain.
Sinon sur le fond du sujet mon cher PharmaFC, toujours des paroles, rien que des paroles, aucun chiffre concret. Parler "de pire crise économique", "catastrophe", "impasse", c'est beau, mais un moment faut sortir des preuves.
- 2400 pharmaciens en recherche d'emploi en France, ça représente 15% de chômeurs d'après toi. Allons, une telle erreur est indigne pour le brillant docteur en pharmacie que tu es... confondre adjoints et pharmaciens, tssssss.... Chez moi, 2400 sur 75 000 pharmaciens, ça fait 3% et non 15%. D'ailleurs l'INSEE et les très récentes études comme celles du Nouvel Obs me donnent raison.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1313
- 1 pharmacie qui ferme tous les 3 jours, c'est un chiffre à mettre en relation avec les autres secteurs. En 2011, on a 149 défaillances pour 22 556 officine, soit un taux de défaillance de 0,66%. Toutes professions confondues, cela fait 58 459 défaillances pour 3 806 443 entreprises, soit un taux de défaillance de 1,54%.
Donc les faillites sont plus de deux fois importantes dans les autres secteurs que la pharmacie.
http://www.coface.fr/CofacePortal/ShowBinary/BEA%20Repository/FR_f r_FR/documents/observatoire/observatoire-des-defaillances.pdf
- Le résultat net moyen des pharmacies est toujours un des meilleurs, tous secteurs confondus :
http://www.kpmg.com/FR/fr/IssuesAndInsights/ArticlesPublications/D ocuments/Moyennes-Professionnelles-Pharma-2012.pdf
http://paiecheck.com/2012/12/08/revenus-des-artisans-et-commercant s-en-2012/
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/revaind09b.PDF
Alors PharmaFC, si la pharmacie c'est tout pourri, je me demande ce que tu dois penser des autres secteurs, qui ont pour la plupart des indicateurs économiques moins bons.
La bonne analyse, c'est qu'avant on était stratosphérique, on explosait tous les plafonds : la pharmacie était à l'économie ce que Sebastien Loeb était aux rallyes.
Avec la crise, on est retombé sur terre, la pharmacie est redevenue une entreprise comme une autre. Dans le haut du panier, mais plus stratosphérique. Et ça c'est difficile à avaler pour certains...
Cet article provient de Pharmechange
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