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saintyves
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Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » [Résolu] - pharmacien d'officine à l'hopital
Posté : 10-01-2010 21:26 
En fait cela fait plus de 4 ans que je suis sorti de la fac, et je m'étais toujours dit qu'un jour j'achèterai ma pharmacie.Seulement je n'ai pas d'apport ni d'aide familiale, alors avec mon salaire je mettais un tiers de côté tout les mois. Et puis petit à petit j'ai commencé à me sentir mal à l'aise dans mon métier, en effet je pense que nous avons l'un des rares métiers pour lequel on fait autant d'études, suivies d'une thèse, pour au final faire après 6 mois de stage, un métier pour lequel nous sommes (j'en ai la conviction) très mal préparés. Nous sommes des scientifiques avant tout, et même si le contact avec les patients (et non clients) est sympa, le rapport avec la partie commerciale du métier biaise tout, et surtout de plus en plus.
Ensuite nous sommes coachés par des titulaires qui finalement n'ont que la même formation que nous, et manadger une équipe, ça ne s'improvise pas, et je suis sûr de ne pas être le seul à penser que souvent le gestion du personnel est lamentable....
Juste une parenthèse pour vous donner un exemple clair pour expliquer ce qui me révolte aujourd'hui dans notre métier (qui pourtant est super); voilà en ce moment tout le monde est dressé face au vent contre Leclerc qui voudrait proposer certains médicaments dans ses supermarchés. Moi évidemment je suis pas d'accord (quoique si ça permet de créer des emplois pour les pharmaciens, après tout....), mais en réponse à ça, le syndicat des pharmaciens d'officine qui nous représente (que des titulaires, génial
) n'a rien trouvé de mieux que d'obtenir le droit de proposer aux clients une zone de libre accès à certains médicaments (dont la liste grossi tout les mois) !!! mais cela ne s'appellerai-t-il pas "faire du Leclerc"??? plutôt que de garder nos molécules dans le dos et par conséquent obliger les clients à d'abord écouter le pharmacien ou le préparateur, pour le responsabiliser face à son achat! Et ben non maintenant en officine on veut suggérer "l'envie", pour que les gens achètent ce dont ils n'avaient pas forcément besoin en rentrant 
Bon parenthèse refermée.
Finalement j'ai un beau jour consulté sur internet le site de l'ordre des pharmaciens où il est clairement écris que les pharmaciens d'officine peuvent travailler en milieu hospitalier.
Partant de là, j'ai pris une carte de région, j'ai pointé tout les hôpitaux, les cliniques privées, les maisons de retraite etc....,j'ai décroché mon téléphone et j'ai à chaque fois demandé à parler au directeur des affaires médicales.
Voilà comment j'ai trouvé une place, par contre il faut bien se rendre compte que plus l'hôpital est loin d'un grand centre urbain, plus les chances qu'ils recherchent un pharmacien seront grandes.
Le problème pour nous c'est qu'ils ne passent pas leurs annonces par les répartiteurs d'officines, ils les publient par l'intermédiaire du journal officiel dans les hôpitaux. Le problème cette fois pour eux, c'est que les pharmaciens issus de l'internat, n'ont en général pas trop envie de bosser dans des petits centres hospitalier, tant mieux pour nous....
Donc au final je pense qu'il ne faut pas hésiter à appeler tout les hôpitaux!
Cet article provient de Pharmechange
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