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damien-en-mer

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » AVENIR DES JEUNES PHARMACIENS : LE DEBAT !


Posté : 31-07-2008 20:37 icone du post

Tes propositions me semblent judicieuses et pleines de diplomatie.

Mais où en sont les discussions en cours sur ces sujets ? Ont-elles dépassé le simple fait d'être émises ? Qui les défend ? Avec quelle force ? En clair, avons-nous une chance d'être concernés avant dans 10 ans ou cela ne profitera-t-il qu'aux prochaines générations ?

Je pense qu'il ne faut pas simplement attendre que d'autres s'intéressent à nos préoccupations. Si les grandes surfaces ont obtenu de l'Europe qu'elle se penche sur l'ouverture du capital des officines, c'est parce qu'elles ont agi en lobby. Si j'étais ministre et si 2 groupes de pression défendaient des points de vue opposés, si l'un d'eux m'invite au resto et colonise les média tandis que l'autre se tait, il n'y a aucun mystère sur le côté duquel la balance penchera. En clair, l'UNION FAIT LA FORCE !

J'en reviens donc à la loi de répartition géographique. Tu as certainement raison quand tu dis que le gouvernement n'a pas de véritable intérêt à la faire sauter (à un détail prêt *). Mais il y a aussi l'Europe et son idéalisme "libéro-libéralo-libéral". On peut le critiquer (il m'arrive souvent de le faire), mais en l'occurence, il plaide pour nous. A condition de savoir se faire entendre à ce niveau. Mais à ce jour les adjoints restent muets. L'humble association que nous avons créée espère avoir un jour la possibilité de leur donner la parole. Mais le chemin sera long ! car là encore, seule l'union fera notre force...

* Si demain la valeur des fonds s'effondre, les pharmaciens libérés du poids de l'endettement pourront vivre avec des marges moins importantes tout en bénéficiant d'un meilleur revenu en début d'activité. En fin d'activité, ils gagneront certes moins que les titulaires d'aujourd'hui. Mais sans doute plus que des adjoints condamnés à le rester. Marges moins importantes, donc économies pour la Sécu. Après tout, est-il normal que la S.S. finance un capital aussi délirant qu'un fonds d'officine ?

Damien.

Cet article provient de Pharmechange
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