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padaOne

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Pharmacie sans pharmacien, chômage, crédibilité et santé publique!


Posté : 18-07-2016 09:22 icone du post

Citation : pharma-espoir 

Citation : padaOne 

Soit retourner salarié, soit quitter le pays, soit se recycler dans un autre métier (de la santé notamment, il y a un tas de passerelles, à un moment la voie vétérinaire me tentait fortement).
En tout cas les titulaires vont être réduits drastiquement, il est clair qu'on est trop nombreux en France.  


Je me suis déjà demandé pourquoi tu n'avais pas choisi vétérinaire directement après le lycée en lisant tes messages !

Après quand on n'est pas satisfait de sa situation de pharmacien, la reconversion dans une autre profession médicale (à moins d'avoir une réelle vocation) ça me parait risqué, car au final on retrouve des difficultés similaires chez les autres professionnels de santé (qui vont aussi être réduits drastiquement).

Pour les vétérinaire c'est dur aussi : lourd investissement au départ (radio, bio, bloc de chirurgie), pas de remboursement sécu, TVA 20%, baisse du pouvoir d'achat des français, concurrence avec les pharmacies pour les médicaments, avec des boutiques spécialisées, etc... Et aussi la menace qui pèse sur eux de perdre dans l'avenir une partie des médicaments qui pourraient revenir dans le monopole officinal strict...  


Je devais faire véto et puis au dernier moment j'ai pris peur (de la prépa dont on me racontait des choses abominables)
Et vu mon classement au concours pharma (dans les derniers et lors du 2e essai) je n'aurais jamais eu celui de véto donc pas de regret là dessus. D'autant plus qu'il y a un stage obligatoire en abattoir de plusieurs semaines que je n'aurais pas pu surmonter.

Mais sinon véto je pense qu'ils sont quand même très à l'aise, ok il y a l'investissement au départ, je ne sais pas combien ça représente, mais sans doute moins que les 1 à 3 millions d'euros pour une pharmacie ? Et vu le tarif de leurs consultations je pense qu'ils ne sont pas malheureux, même en leur retirant la vente de médicaments à coeff 2,5

Cet article provient de Pharmechange
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