website logo
Auteur
avatar
olihulk

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Candidats titulaires : la statistique qui tue


Posté : 04-10-2004 10:24 icone du post

Salut tout le monde...

Bon, bien sûr, quelques petits points à recadrer d'abord.

Nous sommes d'accord, pharma84 et moi que le groupement des officines en supermarché du médicament c'est pas bon pour nous.
La différence, c'est que pharma84 pense que le maintien du quotat est un garde fou, et moi pas. Et j'ai beau faire des posts de vingt kilomètres pour le démontrer, il n'est pas convaincu, bon.

C'est tout à fait ton droit, pharma84. Seulement, dans ce statu quo, j'en vois fleurir de plus en plus ces méga officines qui écrasent tout le monde y compris dans mon île chérie : carrément un immeuble, si tu veux savoir avec les lettres pharmacies qui font 3 mètres sur deux.

En fait, l'absorption des petits par les gros n'est ni protégé par le quota et sans doute pas par la liberté d'installation. La seule différence, c'est dans ce dernier cas, le pharmacien pourra jouer la carte de la proximité, et je pense que les villageois voudront quand même faire deux pas pour se fournir en médocs quite à revenir et parfois à payer plus cher, que soixante bornes.
Mais bon, de toute façon ce problème de déséquilibre en faveur des grandes surfaces (quels soit officinales ou pas), est à mon avis un autre problème.
Cependant, posons-nous maintenant une question qui dépasse notre propre corps... Est-ce que nos chers préparateurs n'auraient eux pas intérêts que les pharmacies grossissent, qu'il y ait plus de personnel et que les possibilités d'ascension social dans la hierarchie soit de facto possible. Je prends un exemple simple : 40 salariés, un préparateur peut diriger six apprentis et quelques BP moins expérimentés ; 3 salariés, le préparateur... il dirige ses boîtes dans le tiroir.
A méditer !

Bon, maintenant revenons une dernière fois au thème qui a surgi par ma faute, je l'avoue, dans ce sujet (il devrait être renommé d'ailleurs), concernant la libre installation.
De toute façon, ça sert à rien de polémiquer, puisque de toute manière ce sont les titulaires qui s'expriment avec les pouvoirs publics, et qui auront donc, toujours raison. Et vu le poids des adjoints, alors qu'on est majoritaire (un comble ! Là, on revient au sujet), dans les négociations, je me fais pas de bile que ça va pas changer du jours au lendemain.

Ceci dit, pharma84, j'apprécie ta bonne volonté de chercher à nous intégrer aux affaires comme on dit, en encourageant l'association. Seulement, tu nous as pas vraiment donné les méthodes (à part, il est vrai par le biais de l'encouragement fiscal) et d'autre part les moyens pour encourager les titulaires à le faire, parce que je les sens pas très chauds, tu vois.

Voilà, je voulais faire court et c'est encore râté.

PS : il est où ton lien sur l'étude du ministère ?


Cet article provient de Pharmechange
https://www.pharmechange.com/viewtopic.php?topic=1251&forum=12