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Forum » » L'avenir des salariés de l'officine » » reconversion!


Posté : 05-02-2015 00:06 icone du post

Citation : Farmacien 
Quand certains montrent leurs offres d'emploi et que tu dis "Un coeff 400 c'est scandaleux, c'est au moins 500 voir 600 au bout de quelques mois", je suis d'accord avec toi à 200%. Sauf que ce genre de discours ne fonctionnent qu'à l'écrit, la réalité de la vie c'est que refuser une offre dans le monde officinal c'est très risqué. Il faut remplir le frigo et payer les traites. Le pharmacien n'est plus en mesure de négocier, il subit.


Ca dépend : un pharmacien adjoint compétent et motivé est en position de force pour négocier car il apporte une vraie plus-value à l'officine qui va l'embaucher. C'est surement la différence par rapport à avant : dans le temps n'importe quel adjoint même totalement nul était en position de force. Maintenant seuls ceux qui bossent bien le sont. Et en pratique, niveau compétence, les adjoints sont plutôt bons (bonne formation). En revanche, les adjoints font partie des cadres supérieurs les moins motivés : beaucoup d'adjoints (notamment ceux qui ne veulent pas s'installer) ont choisi cette voie pour le confort de vie et s'en foutent de leur carrière, ils sont là pour faire leurs 35h, et basta. C'est souvent un choix assumé d'ailleurs.

Citation : Farmacien
Il n'y a qu'à voir le nombre de réorientation pendant les études de pharmacie. Le nombre de docteurs en pharmacie qui retourne en D1 médecine tout de suite à la fin de leur cursus explose (alors qu'avant c'était de rare cas style Servier)

Le nombre de personnes qui cherchent à se réorienter. Les effectifs d'industrie et d'internats qui augmentent en flèche. Les gens pensant que ce sont des filières anti-chomage  


C'est l'effet de la minorité bruyante qui donne cette impression de nombreuses réorientations, mais en réalité, très très peu de docteurs en pharmacie recommencent des études et se réorientent réellement. Les pharmaciens qui tentent la passerelle médecine, ça représente moins de 0,2% des effectif, autant dire une goutte d'eau dans un océan.

Par contre ce qui est vrai, c'est qu'on a beaucoup de pharmaciens qui se servent de leur diplôme pour bosser ailleurs que dans le secteur de la pharmacie (1 jeune diplômé sur 4). C'est à la fois positif et négatif : le côté négatif, c'est que les métiers de la pharmacie sont moins attractifs qu'avant. Le côté positif, c'est que la qualité de notre diplôme nous permet d'avoir des postes à responsabilité qui n'ont rien à voir avec la pharmacie.

Cet article provient de Pharmechange
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